20 romans à lire cet été

La femme aux cartes postales par Claude Paiement et Jean-Paul Eid

À l’aube des années 1960, Rose quitte sa Gaspésie avec le rêve de devenir chanteuse à Montréal. Pour raconter son périple, elle s’envoie à elle-même des cartes postales, qu’elle gardera toute sa vie, comme un journal intime en pièces détachées. Ce sont ces missives qu’un homme retrouve, en 2002, dans une maison abandonnée. Qu’est-ce qui unit cet homme à Rose? ((La Pastèque, 2016, 232 p., 29,95$)

Chaque heure de danse par Mireille Véronneau

Catherine a perdu son père alors qu’elle était encore toute petite. Devenue grande, elle danse. Elle est pleine de talents, mais aussi bourrée d’incertitudes et de questionnements. Sa rencontre avec un grand chorégraphe la propulsera enfin dans son art comme jamais auparavant. (Québec-Amérique, 2016, 144 p., 19,95$)

Quand le destin s’emmêle par Anna Jansson

Si vous pensiez que la littérature scandinave se résumait à des thrillers bien ficelés, voici la surprise de l’été. Angelika est une coiffeuse à l’âme d’entremetteuse. Son salon est petit: deux chaises et un assistant. Sur la petite île de Visby, au large de Stockholm, elle coiffe les têtes et répare les coeurs. Mais elle néglige trop souvent le sien... (Robert Laffont, 2016, 368 p., 32,95$)

Le géant par Francine Brunet

Des hommes comme Victor Scarpa, on n’en croise pas souvent. Ce géant de presque sept pieds a créé un club d’échange de livres audio avec ses chums truckers. C’est aussi un papa attendri devant ses deux filles: une grande ado un peu différente, et Babal, la petite, qui récite des paragraphes entiers de bouquins mais qui, pourtant, parle à peine. Mais quand l’automne arrive, son amoureuse, Franie, s’enlise dans le gouffre gris de ses souvenirs d’enfance. (Stanké, 2016, 224 p., 24,95$)

Rinzen et l’homme perdu par Johanne Seymour

Sergent aux crimes majeurs, Rinzen est une femme plutôt zen! Fille de réfugiés tibétains, elle est une véritable force tranquille, qui médite et réfléchit au lieu de tabasser. Lorsque son équipe découvre un missionnaire crucifié dans un appartement délabré, ils tentent de découvrir comment cet homme aussi aimé a pu terminer ses jours de façon si atroce. Et, comme dans tout bon polar, les cadavres s’accumulent... (Expression noire, 2016, 304 p., 24,95$)

Désaxé de Lars Kepler

Quelques minutes avant un meurtre, la police suédoise reçoit un lien YouTube où on voit la victime, toujours vivante. Quand une deuxième, puis une troisième vidéo sont envoyées, la police tente de mettre la main sur le meurtrier avant qu’il ne commette son prochain crime. Mais le tueur est bien rusé... (Actes Sud, 2016, 592 p., 39,95$)

Méthode 15-33 par Shannon Kirk

Une adolescente de 16 ans, enceinte jusqu’au cou, est enlevée par des ravisseurs peu scrupuleux qui veulent son bébé afin de le vendre sur le marché noir. Mais la petite est très futée et, dès son kidnapping, elle met en place un plan pour que son bourreau devienne sa victime. (Denoël, 2016, 304 p., 36,95$)

Chasses amoureuses: Trapper l’humain dans son habitat naturel par Mia Caron et Estelle Bachelard (Bach)

Trop gênée pour accoster quelqu’un qui semble sympathique? Dans ce guide plutôt rigolo, on vous propose 69 façons de faire connaissance avec un voisin, l’amie d’une amie, un célibataire à la table d’à côté... Chaque suggestion est une petite histoire en soi, où les rencontres sont presque toujours d’heureux événements. (Parfum d’encre, 2016, 144 p., 19,95$)

Comédie française: Ça a débuté comme ça... par Fabrice Luchini

Envie d’entendre la voix unique de ce comédien, ancien apprenti coiffeur et passionné de littérature? En lisant ce livre, on a l’impression que le fougueux lettré est assis à la table d’à côté. Luchini raconte son parcours artistique et ses inspirations. Dans ce bouquin à mi-chemin entre la biographie et le carnet personnel, on trouve autant de réflexions que de citations d’auteurs qu’il admire. (Flammarion Québec, 2016, 256 p., 26,95$)

Ventre à louer par Suzanne Quimper

Florence et Philippe n’arrivent pas à concevoir; ils se tournent donc vers une mère porteuse. Comment choisir celle qui concrétisera leur rêve le plus cher? Au fil des rencontres avec quelques intéressées, Florence comprend qu’un tel projet est beaucoup plus complexe qu’il en a l’air. (Perro, 2016, 260 p. 19,95$).

Les Hautes Montagnes du Portugal par Yann Martel

Ce n’est pas une seule, mais bien trois histoires distinctes qui convergent vers un petit village en pleine montagne, au Portugal. Dans la première, un homme recherche un artéfact qui risque de bouleverser la foi chrétienne. Dans la seconde, une médecin pathologiste doit réaliser une autopsie singulière, et dans la dernière, un homme s’attache à un chimpanzé sauvé d’un institut de recherche. (Éditions XYZ, 2016, 352 p., 27,95$)

Je m’appelle Radar par Reif Larsen

Radar naît au New Jersey, en 1975. Mais un bébé noir né de parents blancs qui jurent avoir été fidèles, ça inquiète. Après avoir subi une batterie de tests et d’expériences scientifiques, Radar est ballotté jusque dans le Grand Nord norvégien afin de rencontrer les membres de Kirkenesferda, un groupe d’artistesscientifiques. Ce mélange d’art et de science se retrouve d’ailleurs un peu partout dans le livre, alors qu’on nous trimballe de Belgrade au Congo, en passant par le Cambodge. Radar arrivera-t-il un jour à comprendre ce qui l’afflige? (NiL, 2016, 736 p., 34,95$)

L’amant japonais par Isabel Allende

Le jour où Alma Belasco s’installe dans une résidence pour personnes âgées située à San Francisco, elle décide de raconter son histoire à son petit-fils, Seth, mais aussi à Irina, une jeune préposée moldave. Elle parle de son départ de la Pologne dans les années 1930 pour aller vivre auprès de sa tante aux États-Unis, mais aussi de son mariage avec Nathaniel et de sa relation avec Ichimei, le fils du jardinier japonais, avec qui elle jouait, enfant. (Grasset, 2016, 320 p., 32,95$)

Quoi qu’il arrive par Laura Barnett

Angleterre, 1958. Pour éviter un chien, Eva dévie de sa route et fait une crevaison. Alors qu’un jeune homme lui vient en aide, l’auteure décide de nous embarquer dans un véritable tour de force: imaginer trois conclusions distinctes à cette première rencontre et développer chacune d’elles sur plusieurs décennies. Tout au long du roman, on suit donc l’histoire entre Eva et Jim en trois versions, avec son lot de bonheur et de nostalgie. (Les Escales, 2016, 304 p., 34,95$)

La piscine, par Jonathan Gaudet

Catherine est à la maison avec la petite Émilie quand une violente explosion survient à la centrale nucléaire où travaille David, son mari. On ne le retrouvera jamais. Treize ans plus tard, Émilie est arrêtée par la police. Entre l’ado rebelle et la jeune veuve, il y a un trait de folie noire que rien ne semble pouvoir arrêter. (Héliotrope Noir, 2016, 244 p., 22,95$)

Nirliit par Juliana Léveillé-Trudel

À la suite du décès d’Eva, son amie retourne à Salluit pour raconter à sa complice disparue la vie de son village, où la misère et la lumière se côtoient de si près que «ça donne envie de pleurer». Elle lui raconte aussi la vie de son fils, Elijah, qui lui survit, qui ne l’a pas facile, mais qui tente de s’en sortir coûte que coûte. (La Peuplade, 2015, 184 p., 21,95$)

Tout ce qu’on ne s’est jamais dit par Celeste Ng

Lydia, une ado sans histoire, est portée disparue. Suicide, meurtre ou enlèvement? Impossible de le déterminer sans creuser un peu dans l’histoire de cette famille au bonheur en apparence lisse. Pourquoi son père japonais ne s’est-il jamais vraiment senti à sa place comme enseignant? Et sa mère, qui a longtemps rêvé de faire des études en médecine, pourquoi a-t-elle déjà fugué quand les enfants étaient petits? Pas facile, la vie d’ado... (Sonatine, 2016, 320 p., 34,95$)

Serafim et Claire par Mark Lavorato

Deux destins se croisent dans l’effervescent Montréal des années 1920. Claire, jeune femme dégourdie et danseuse passionnée, rencontre Serafim, qui capte le monde à travers son appareil photo. Claire a besoin de lui pour monter un coup fumant qui pourra assurer son avenir... ou pas. (Marchand de feuilles, 2016, 486 p., 34,95$)

Bowie, l’autre histoire par Patrick Eudeline

Décédé en janvier, cet artiste a laissé dans son sillage une musique qui s’est réinventée durant près de cinq décennies. Dans cette courte biographie, le critique musical Patrick Eudeline raconte Bowie et ses inspirations musicales, ses ratés — parfois! —, mais surtout cette rage de créer, même dans les derniers instants de sa vie. (Éditions de La Martinière, 2016, 144 p., 28,95$)

La chambre verte par Martine Desjardins

Une histoire racontée par une maison? On adore! Dans la demeure des Delorme cohabite une tribu colorée: trois soeurs, qui y vivent presque en recluses, mais aussi la très mystérieuse Penny Sterling, qui viendra brouiller les cartes dans cet univers où l’argent est roi. Car on cherche à marier le petit dernier, en s’assurant que la fortune familiale pourra en profiter... (Alto, 2016, 256 p., 24,95$)